Avant d’accepter de vous accorder un crédit immobilier, la banque exige que vous lui apportiez une garantie. Cette dernière assure à l’organisme prêteur qu’il retrouvera son capital prêté même si vous n’arrivez plus à payer vos mensualités. De plus, elle engendre des dépenses qui sont comprises dans les frais annexes du prêt, qui en fonction de certains facteurs peuvent être conséquentes. Découvrez ici l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les frais de garantie d’un prêt immobilier.
Quelle est l’importance des frais de garantie d’un crédit immobilier ?
La souscription à une garantie pour un prêt immobilier est une obligation. D’ailleurs, c’est une condition que toutes les banques imposent à leurs clients qui souhaitent un prêt. Elle constitue pour l’établissement prêteur un dispositif de sûreté pour le protéger si l’emprunteur ne peut plus rembourser son crédit.
Cependant, il est important de ne pas confondre les frais de garantie et l’assurance emprunteur. L’assureur couvre vos mensualités dans des situations très précises comme le décès, l’invalidité ou une incapacité de travail. C’est pourquoi il est essentiel de bien le choisir grâce à un comparatif d’assurance emprunteur.
Toutefois, s’il arrivait que votre contrat ne réponde plus à vos attentes, vous pouvez changer votre assurance emprunteur. Vous avez la possibilité de rompre votre contrat à tout moment avec votre assureur grâce à la Lemoine.
Il est possible que pour une raison ou une autre qui ne figure pas sur votre contrat d’assurance, vous ne soyez plus en mesure de rembourser votre crédit immobilier. Dans ce cas, la banque se servira de votre garantie pour récupérer ses fonds.
Quels sont les différents moyens pour garantir un prêt immobilier ?
En tant qu’emprunteur, vous avez le droit de choisir parmi trois formes de garanties. Il s’agit notamment :
- du privilège de prêteur de deniers ;
- de la caution ;
- et de l’hypothèque.
La caution est la garantie la plus populaire auprès des demandeurs de crédit. Et pour cause, elle est assez simple et facile à mettre œuvre. De même, elle ne requiert pas d’acte notarié. Il s’agit d’un acte sous signature privée entre vous et la société de cautionnement.
À l’opposée, l’hypothèque demande une intervention notariale et se traduit par la mise en garantie d’un bien immobilier. De ce fait, quand l’emprunteur n’arrive plus à payer son crédit, la banque est autorisée à vendre le bien pour récupérer son prêt. Généralement, l’hypothèque se fait sur la propriété à l’origine du crédit.
Quant au privilège de prêteur de deniers, il consiste à placer votre banque en priorité sur la liste de vos créanciers. Ainsi, si vos biens venaient à être saisis, elle serait remboursée premièrement.
En outre, il peut arriver que l’organisme emprunteur vous impose ses préférences pour la garantie.
Combien prévoir pour les frais de garanties d’un crédit immobilier ?
Les frais de garantie d’un prêt immobilier varient essentiellement en fonction de la garantie choisie et du montant de l’emprunt. Néanmoins, l’hypothèque coûte bien plus cher que les autres formes de garanties.
En effet, elle demande le paiement d’une taxe de publicité foncière, de la TVA et des frais notariés. L’inscription en privilège de prêteurs de deniers requiert autant de fonds que l’hypothèque. Toutefois, les dépenses de cette garantie ne comprennent pas de taxe sur la publicité foncière.
La caution constitue probablement la garantie la plus avantageuse d’un point de vue financier. Quand, vous passez par une structure de cautionnement, les frais comprennent une commission et un versement au fonds mutuel de garantie (FMG). Il est même possible qu’on vous rembourse une partie de votre versement au FMG une fois que votre crédit est remboursé.
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